La maladie d’Alzheimer est très courante chez les personnes âgées. Elle peut être plus ou moins grave au fil des années. Mais à un moment donné, quand les signes s’avèrent être alarmants, il faut penser à recourir aux maisons de retraite et aux EHPAD. La prise en charge à domicile d’un malade souffrant des troubles d’Alzheimer est en effet difficile à gérer.

Les signes d’Alzheimer qui alarment sur le recours à une maison de retraite

Voici les signes qui devraient vous inciter à amener un malade de l’Alzheimer dans un EPHAD Alzheimer à Narbonne :

  • L’errance : le malade peut sortir de la maison et se perdre si la famille ne l’a pas à l’œil pendant quelques instants.
  • L’agitation vespérale : C’est un syndrome qui est assez difficile à gérer pour les aidants familiaux lorsque le malade subit une angoisse fréquente à cause de sa maladie.
  • L’agressivité : Ce comportement peut se traduire par une agressivité verbale et physique à la fois, ce qui peut être éprouvant à la fois pour le malade et l’aidant familial.
  • La sécurité du domicile : L’Alzheimer de la personne malade peut contraindre la sécurité de votre logement à cause des oublis. 

Pourquoi opter pour un accompagnement au sein d’un EHPAD et d’une maison de retraite ?

Envoyer un malade dans une maison de retraite médicalisée ou un EHPAD dans la Loire en Auvergne-Rhône-Alpes est une bonne idée pour veiller à son confort et augmenter son espérance de vie. En voici les raisons.

Un personnel qualifié et bien formé

Dans un EHPAD ou dans une maison de retraite, votre malade est pris en charge par une équipe qualifiée et bien formée. Elle pourra donner les soins nécessaires, spécifiques à la maladie d’Alzheimer. L’équipe pourra comprendre au mieux les besoins de la personne et offrir les services nécessaires.

Un accueil conditionné en fonction de l’EHPAD

Les personnes atteintes de l’Alzheimer peuvent également recevoir un accueil conditionné en fonction de l’EHPAD choisi. Une étude du dossier du patient se fera avant sa prise en charge. Et l’accueil va également dépendre des structures de la résidence.

Les aides sociales de l’APA peuvent vous aider à trouver les meilleurs EHPAD encore disponibles pour l’accueil.

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Un accompagnement spécifique en fonction de l’état de la personne

Il s’agit du PASA en France, qui accompagne les malades durant la journée, mais ne propose pas de logement. Cet accompagnement spécifique s’adapte au diagnostic du patient, en proposant des activités collectives et individuelles spécialisées.il prodigue aussi des conseils pour le patient et pour la famille. La durée du service dépend de la capacité d’assimilation du malade.

Il est également possible d’opter pour un hébergement dans une unité d’Alzheimer, qui se trouve au sein même des structures de l’EHPAD. Il s’adresse aux personnes valides, mais désorientées. Les conditions d’admission dans ces unités dépendent de la santé et de l’autonomie du senior.

Des activités thérapeutiques adaptées aux résidents

Les résidents peuvent bénéficier de plusieurs activités thérapeutiques pour les aider à mieux gérer la maladie, à éviter sa dégradation. La perte de mémoire peut en effet être conséquente si la démence n’est pas traitée au mieux, et stimuler.

Penser au projet de vie et à la prise en charge globale

Au-delà de l'hébergement et des soins quotidiens, il est essentiel d'élaborer un projet de vie personnalisé centré sur les capacités résiduelles et les préférences du résident. Cette démarche implique une coordination pluridisciplinaire réunissant médecins, infirmiers, ergothérapeutes, orthophonistes et assistants sociaux afin de construire un plan d'accompagnement individualisé basé sur une évaluation gériatrique complète. Des interventions ciblées comme l'ergothérapie, l'orthophonie et la rééducation cognitive peuvent maintenir l'autonomie fonctionnelle plus longtemps, prévenir les complications iatrogènes et optimiser la gestion médicamenteuse. L'introduction de techniques de stimulation sensorielle, d'ateliers de remédiation et de programmes de rééducation motrice favorise la qualité de vie et ralentit l'évolution des troubles comportementaux.

Enfin, la prise en compte du soutien aux aidants familiaux et des questions éthiques est primordiale : dispositifs de répit, consultations de soutien psychologique et formations sur la bientraitance améliorent la continuité des soins et la relation soignant-soigné. Il convient aussi d'anticiper les modalités d'accompagnement en fin de vie et l'accès aux soins palliatifs lorsque nécessaire, en clarifiant les volontés du patient et en adaptant les décisions médicales au parcours de vie. Pour approfondir ces aspects médico-sociaux et accéder à des ressources pratiques destinées aux familles et aux professionnels, consultez le webzine Pharmalog, qui propose des articles et des guides sur la coordination des soins, la prévention des risques et les bonnes pratiques en gérontologie.